Un peu d’histoire de l’Italie
Les coronavirus en Italie au cours des ans.
Les textes sont intéressants, nous retrouvons des similitudes avec le coronavirus qui nous soucis et qui nous inquiète actuellement.
Il vous faudra un tout petit peu de temps pour lire cette page d’histoire qui peut se renouveler, non seulement en Italie mais dans tous les pays la preuve nous y sommes et pourtant nous sommes ‘’modernes’’.
Recherches associées à Italie 1835 peste de Gennes
peste noire venise 1348
la peste en france
peste marseille 1347
peste naples 1943
peste milan cimetière
la peste à venise
peste bubonique
épidémie peste Si vous désirez on savoir plus vous pouvez trouver ces textes sur internet Wikipédia.
Plusieurs siècles avant les mesures choc prises par Rome pour juguler l’avancée du coronavirus, l’Italie a été précurseur contre les épidémies, avec des politiques sanitaires novatrices à base de contrôle des déplacements et de quarantaines.
La peste débarque en Europe en octobre 1347 dans le port sicilien de Messine, par l’intermédiaire de navires génois contaminés lors du siège du port de Caffa, actuelle Théodosie en Crimée. En quelques mois, la maladie se répand en Italie et en France, passant par les villes portuaires comme Marseille, puis s’étend au reste de l’Europe occidentale, causant jusqu’en 1351 une hécatombe estimée à 30% de la population européenne.
Evoquant un fléau de Dieu et des miasmes circulant dans l’atmosphère, le corps médical s’avère incapable de stopper le mal. L’unique parade des médecins est alors de porter des masques en forme de becs d’oiseau bourrés d’herbes, épices et camphre pour purifier l’air. Le seul bienfait de tels masques est d’être accompagné de longues tuniques qui protègent des puces. Mais à l’époque on ignore que ce sont ces parasites qui transmettent le bacille de Yersin, responsable de la maladie.Un masque de docteur – Jean-Jacques Manget, Traité de la peste (1721) Wikimedia Commons
« Carence médicale »Face à l’inefficacité des hommes de science, les chefs des villes-Etats du nord de l’Italie « adoptent une approche plus pragmatique » et plus efficace pour contenir les vagues successives des épidémies de peste, notent les historiens britanniques William Naphy et Andrew Spicer. « Devant la carence médicale, il était du devoir des dirigeants d’assurer la survie du corps politique. Ces objectifs de contrôle et de gouvernement furent à l’origine des règlements, ordonnances et méthodes mis au point dans les villes-Etats d’Italie du Nord qui passèrent ensuite au reste de l’Europe occidentale », notent les deux universitaires dans leur ouvrage « La Peste noire, 1345-1730 ».
« La période qui s’étend du milieu du 14e siècle au début du 16e siècle vit l’émergence et le développement, en Italie du Nord, d’institutions et de services d’organisation sanitaire exceptionnellement avancés », souligne de son côté l’historien italien Carlo M. Cipolla (1922-2000).
Grande peste de Naples
La peste à Naples sur la Piazza Mercatello, Micco Spadaro, 1656.
Maladie | Peste |
Agent infectieux | Yersinia pestis |
Localisation | Italie |
Date d’arrivée | 1656 |
Bilan | |
Morts | 250 000 à Naples |
La Grande peste de Naples de 1656 est une épidémie de peste qui dévasta une partie de l’Italie, en particulier le Royaume de Naples en 1656. Elle commença à Naples provenant selon toute vraisemblance de Sardaigne, et causa la mort de 250 000 personnes sur une population estimée à 450 000 habitants. Dans le reste du royaume, le taux de mortalité oscille entre 50 et 60 % de la population.
Au xviie siècle, Naples dut faire face à des malheurs divers :
- En 1631, l’éruption du Vésuve a frappé la population jusqu’aux abords de la cité. Cet évènement incita de nombreux habitants des lieux sinistrés à se réfugier à Naples1. Ce fait eut des répercussions qui s’avérèrent fatales en augmentant la densité déjà très élevée de certains rioni, exposant la population à d’importants risques sanitaires et par conséquent à la contagion.
- La révolution de 1647 aux diverses phases dramatiques.
C’est dans ce contexte de crise que survint l’épidémie de peste.
Vulnérabilité sanitaire[modifier | modifier le code]
La ville ne possédait pas de réseau d’égout ; ne pouvait pas compter sur des réserves suffisantes en eau potable et le nombre élevé d’animaux, les infrastructures routières dégradées constituèrent les bases de la propagation de la contagion apportée par les navires sardes.
Dans le reste du royaume, la situation était similaire,favorisant la mort d’environ 600 000 personnes.
Une terrible peste se répand à Naples à partir du jour où, en octobre 1943, les troupes alliées sont entrées en libérateurs. … les enfants à demi-nus et terrorisés que les mégères au visage couvert de fard vendent aux soldats marocains, oubliant le fait qu’à Naples les enfants sont la seule chose sacrée.
Épidémie de peste en Italie de 1629-1631
Épidémie de peste en Italie de 1629 – 1631
La Piazza San Babila, à Milan, pendant la peste de 1630, avec les chariots qui transportent les morts pour aller les enterrer. Eau-forte de Melchiorre Gherardini (vers 1630).
Maladie | Peste |
Agent infectieux | Yersinia pestis |
Localisation | Italie du Nord |
Date d’arrivée | 1629 |
Date de fin | 1631 |
Bilan | |
Morts | 1 000 000 |
modifier – modifier le code – modifier Wikidata
L’épidémie de peste en Italie de 1629-1631 a été une série de foyers de peste bubonique, qui a eu lieu de 1629 à 1631 en Italie. Cette épidémie, souvent dénommée grande peste de Milan, aurait coûté la vie à un million de personnes, soit 25 % de la population1, avec des taux de mortalité particulièrement élevés dans les villes de la Lombardie et de la Vénétie.
Selon le chercheur Carlo M. Cipolla, la peste a coûté la vie à 1 100 000 personnes en Italie septentrionale, sur une population de 4 millions d’habitants2.
Sommaire
- 1Foyers épidémiques
- 2Commémoration
- 3Littérature
- 4Bibliographie
- 5Références
- 6Voir aussi
- 6.1Catalogue
- 6.2Articles connexes
Foyers épidémiques[modifier | modifier le code]
La peste de 1630-1631 dans le duché de Modène, gravure de 1659.
Ce sont les soldats allemands et les soldats français qui ont introduit la peste dans la ville de Mantoue en 1629, à la suite de mouvements de troupes associées à la guerre de Trente Ans (1618-1648).
En octobre 1629, la peste atteint Milan, grand centre commercial de la Lombardie. Bien que la ville ait pris des mesures de santé publique efficaces – y compris par des mises en quarantaine et par la restriction de l’accès des soldats allemands et des marchandises – la peste couve. L’archevêque Federico Borromeo (1564-1631) fait construire des chapelles et organise des processions3.
Une épidémie majeure éclate en mars 1630, du fait du relâchement des mesures sanitaires pendant la période du Carnaval. Ceci a été suivi d’une deuxième vague au printemps et en été de 1631. Dans l’ensemble, de 1629 à 1636, le Milanais a subi environ 60 000 morts sur une population totale de 130 000 habitants3.
À l’est de la Lombardie, la République de Venise a été infectée en 1630-1631. La ville de Venise a été sérieusement touchée, avec des pertes enregistrées de 46 000 personnes sur une population de 140 000. Certains historiens pensent que la perte drastique de population, et son impact sur le commerce, a finalement abouti à la chute de Venise en tant que grande puissance commerciale et politique.
Plus tard, des foyers épidémiques de peste bubonique touchent en Italie la ville de Florence en 1630–1633, et les zones environnantes de Naples, Rome et Gênes en 1656–1657.