Cela s’est passé en Italie en février
15 février 44 av. J.-C. : César tenté par la royauté
Le 15 février de l’an 44 avant JC, a lieu à Rome la traditionnelle fête des Lupercales, qui rappelle la louve nourricière des deux fondateurs légendaires de la Ville, Rémus et Romulus. Cette année-là, Marc Antoine saisit l’occasion de la fête pour poser en public le diadème des rois grecs sur le front auguste de Jules César. Mais la foule proteste contre cette velléité de rétablir la royauté et demande à Lépide, le maître de la cavalerie, d’ôter la couronne. Celui-ci n’en fait rien et César, de dépit, doit ôter lui-même la couronne. Un mois plus tard, il sera assassiné.
15 février 1564 : naissance de Galilée
15 février 1564 à Pise (Toscane, Italie) – 8 janvier 1642 à Arcetri (Toscane, Italie)
Galileo Galilei, dit Galilée, se consacre aux mathématiques et à la physique après des études de médecine. Il étudie la chute des corps et met en évidence la nature corpusculaire de la matière. Puis il se tourne vers l’astronomie et prolonge brillamment les travaux de Nicolas Copernic comme de ses contemporains Tycho Brahé, Giordano Bruno et Johannes Kepler…
Inventé en 1597 par ce célèbre astronome italien bien avant le thermomètre à mercure et lethermomètre électronique d’une très grande précision Galilée a eu l’idée de remplir 5 petites sphères d’un liquide de couleur différente : rouge, jaune, bleu, vert, violet et de les assembler dans un récipient cylindrique rempli de liquide.
Sur chacune de ces sphères est suspendu un médaillon numéroté : 18°, 20°, 22°, 24° et 26°.
Selon la température, la densité des liquides varie et entraine les sphères vers le bas lorsque la température grimpe et inversement. La sphère située au centre indique la température de la pièce.
Le thermomètre de Galilée que l’on peut encore trouver dans certain commerce en général en tube verticale en verre qui n’est plus présenté de nos jours que comme un élément de décoration.
7 février 1563 : Turin devient la capitale des États de Savoie
Le 7 février 1563, le duc de Savoie Emmanuel-Philibert et sa femme Marguerite font
une entrée solennelle à Turin. … Sous l’impulsion des ducs, elle atteint à la fin du XVIe
siècle 90 000 habitants et devient l’une des grandes capitales européennes.
Pourquoi le 10 février est la Journée du souvenir en Italie
Par Stefano Pilotto docteur en histoire des relations internationales, spécialiste des questions européennes et des Balkans, professeur à la MIB School de Management de Trieste.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs milliers d’Italiens ont été massacrés par les soldats yougoslaves en Istrie et dans la région de Trieste, raconte l’historien italien, qui a bien voulu rédiger cette tribune en français.
Chaque pays a eu ses tragédies, ses moments dramatiques. L’Italie, par une loi de 2004, a élu la date du 10 février pour célébrer la Journée du souvenir. Le 10 février 1947 fut en effet signé le traité de paix entre Rome et les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. L’Italie dut céder des régions entières à la Yougoslavie (Vénétie julienne, Istrie, Kvarner et une petite partie de la Dalmatie). Mais la Journée du souvenir ne se fonde pas seulement sur ces clauses territoriales du traité de paix. Cette date est devenue le symbole d’événements extrêmement douloureux qui y sont associés.
11 février 1929 : accords de Latran
Accords entre le Saint-Siège et le Royaume d’Italie
Signature le 11 février 1929 Échange des ratifications le 7 juin 1929
La « question romaine » était posée depuis la réalisation de l’unité italienne et la prise de Rome en 1870, à la faveur de la guerre franco-allemande et du retrait des troupes françaises qui protégeaient le pape. Le gouvernement italien avait certes fait voter la loi sur les prérogatives du Souverain Pontife et du Saint-Siège et sur les rapports de l’État avec l’Église, connue sous le nom de loi des garanties, mais Pie IX l’avait refusée et se considérait prisonnier au Vatican. Les accords de Latran permettent de régler le conflit en permettant la création de l’Etat de la Cité du Vatican, forme temporelle destinée à garantir l’indépendance du Saint-Siège. Cet Etat reçoit une Constitution promulguée le jour de l’échange des ratifications : la loi fondamentale du 7 juin 1929.
Pendant la période de l’entre-deux-guerres le gouvernement de l’Italie fasciste procéda à une politique d’italianisation de tous les territoires acquis par le pays après la Première Guerre mondiale.